Seule équipe du groupe C qui était encore à la recherche d'une victoire, Marie-Alex Bélanger et Lea Monkhouse avaient une grosse commande à leur dernier match de groupe face aux Espagnoles Daniela Alvarez et Tania Moreno, invaincues depuis le début du tournoi.
Vendredi soir au tournoi Pro Tour Élite 16 de volleyball de plage de Montréal, les Canadiennes ont livré une belle bataille, mais qui s'est soldée par un revers de 2-1 (16-21, 21-17 et 15-10). Ce résultat met ainsi fin à leur aventure montréalaise sur l'Île Notre-Dame.
Le duo canadien a tiré de l'arrière à un seul jeu en manche initiale grâce aux blocs efficaces de Bélanger et aux beaux placements de Monkhouse. La deuxième manche a été serrée jusqu'à 13 partout, moment où la touche magique qui permettait aux favorites de la foule de tout réussir a commencé à s'évaporer.
En troisième et dernière manche, le duo local n'a pas eu l'avance une seule fois contre les Olympiennes des Jeux de Paris, menées par une Daniela Alvarez particulièrement efficace dans toutes les facettes du jeu.
« Le momentum, c'est tout dans le volleyball », a laissé tomber la Québécoise à sa sortie du court central. « Du bon et du moins bon, ça résume bien. Disons que c'est frustrant d'avoir la victoire à portée de main comme ça et de la laisser filer entre nos doigts. Mais encore une fois, on voit que nous sommes juste là, à compétitionner contre les meilleures équipes du monde et il nous manque seulement un peu d'expérience et de constance pour que ces matchs-là tournent en notre faveur. »
L'Ontarienne a commenté dans le même sens que sa coéquipière en ajoutant un détail important.
« C'est fou à quel point le momentum peut changer pendant un match et je sens qu'il y en a eu beaucoup dans cette partie. Personne ne va nous donner de points gratuits [...] Nous étions ensemble et pas une contre l'autre, tant dans les hauts que dans les bas. »
Un peu comme dans un mariage a imagé Bélanger.
« Au volleyball intérieur, tu as six joueuses sur le terrain, un coach et une équipe, alors s'il y a quoi que ce soit, tu as plusieurs options. Dans notre cas, il n'y a que nous deux et la communication doit être bonne dans les hauts et les bas pour trouver une façon de s'aider quand une ne va pas bien. C'est sûr que c'est beaucoup plus intense. »
Bélanger et Monkhouse font équipe depuis deux ans et même si leur tournoi s'est terminé en ronde préliminaires, elles se disent confiantes de revivre l'expérience d'un tournoi Pro Tour Élite 16 d'ici la fin de la saison.
« Nous voulons jouer plus souvent contre ce type d'équipe dans ce genre de tournoi pour nous assurer que notre niveau de jeu va s'élever et être constant à chaque tournoi », a conclu la Québécoise.