Les Buffaloes de l'Université du Colorado ont terminé la saison régulière de la NCAA avec un dossier de 9-3 dans la très compétitive Big-12 et à quelques jours du Alamo Bowl, qui fera office de chant du cygne pour plusieurs joueurs vedettes de l'équipe, dont le récipiendaire du trophée Heisman Travis Hunter, les spéculations entourant l'avenir de l'excentrique entraineur Deion Sanders font légions.
Après tout, « Prime Time » est associé à toutes les ouvertures de postes dans la NFL depuis qu'il a complété la transformation du programme de football de Boulder, au Colorado.
L'ancien joueur vedette, autant à l'attaque qu'en défensive, est un nom très populaire et avec le départ de ses deux fils (Shilo et Shedeur) vers la NFL lors du prochain repêchage, plusieurs observateurs croyaient que son expérience dans la NCAA se terminerait aussi dans la foulée.
« J'aime Boulder, affirmait Sanders au balado de l'ancien de la NFL Pacman Jones. J'ai toutes les intentions d'être l'entraineur ici pour un bon bout de temps. Je veux terminer mon projet. Je veux planter mon drapeau. Je veux qu'on grave mon nom sur des montagnes ici. Je veux laisser ma trace au Colorado. »
Toujours très généreux avec ses propos colorés, Sanders n'avait jamais tracé de ligne définitive par rapport à son avenir à titre d'entraineur des Buffaloes.
Si sa montée passionnée au micro de Jones est un indicatif, il semble se plaire dans la NCAA.
Mais une offre alléchante est si vite arrivée dans la NFL. Les Cowboys, par exemple, pourraient tenter de rapatrier leur ancienne vedette avec un contrat difficile à refuser.