Le Rocket de Laval tire de l'arrière 0-3 dans la finale de l'Est face aux Checkers.
Même si le club-école du Canadien de Montréal fera face à l'élimination mardi soir, à Charlotte, le moral de l'équipe demeure bon.
Les jeunes joueurs continuent d'apprendre à la dure et croient toujours qu'ils peuvent revenir dans la série. Les Checkers ont eu beau avoir dominé les trois premiers matchs, l'espoir de prolonger leur saison n'a pas disparu dans le clan du Rocket.
« Ce n'est pas le scénario idéal. C'est la vie. Nous devons regarder devant nous et y aller un match à la fois », affirme le défenseur Logan Mailloux, qui compte deux buts et quatre mentions d'assistance en 12 matchs éliminatoires.
« Nous devons générer plus d'attaque tout en resserrant notre jeu défensif. Nous devons avoir un nouvel état d'esprit et mettre notre focus sur le match de mardi », a ajouté son coéquipier Adam Engstrom.
L'entraîneur-chef Pascal Vincent croit la même chose.
« En bout de ligne, présentement dans notre situation, il faut croire qu'il y a une possibilité. Moi je le crois et c'est ça que j'ai partagé ce matin au personnel d'entraîneurs. Maintenant on va voir demain ce qui va se passer. »
Face à une équipe physiquement mûre et plus expérimentée, Laval en a clairement plein les bras. Les espoirs du Tricolore qui goûtent aux séries chez les professionnels pour la toute première fois apprennent en accéléré. C'est particulièrement vrai pour David Reinbacher qui n'a disputé que 10 matchs en saison régulière et qui doit mettre les bouchées doubles en l'absence de Tyler Wotherspoon et William Trudeau.
« C'est un défi personnel qui me permet de grandir. Chaque match est un bonus pour moi lorsque je demeure en santé. Je dois absorber chaque expérience qui se présente à moi, indique Reinbacher.
« Je dois apprendre à chaque présence sur la glace. Nous devons aller chercher le momentum et le garder pour la suite des choses. »
Après avoir récolté 24 buts pour un total de 35 points en saison régulière, Florian Xhekaj n'a marqué qu'une seule fois durant la série contre Rochester. L'attaquant peine aussi à s'imposer physiquement contre les vétérans de Charlotte.
« Ce qui se passe contre Charlotte, contre une équipe qui ressemble beaucoup à une équipe de la Ligue nationale en séries éliminatoires, c'est qu'il est en train d'apprendre ce que ça prend et ce qui lui manque pour la prochaine étape », résume son entraîneur.
Depuis le début des éliminatoires, Pascal Vincent répète que l'expérience acquise par ses joueurs n'a pas de prix et qu'elle leur servira grandement dans le futur. Mardi soir, on verra si les jeunes du Rocket seront en mesure de démontrer qu'ils ont déjà compris quelques leçons qui leur permettraient de prolonger leur saison.