Des partisans du Paris Saint-Germain ont dû être retenus par des policiers, alors qu'ils tentaient de se précipiter sur le terrain après la finale de la Ligue des champions, samedi.
Des milliers de partisans ont tenté d'accéder au terrain de l'Allianz Arena après la victoire 5-0 du PSG contre l'Inter Milan, qui lui a permis de soulever le trophée pour la première fois.
Les policiers se sont alignés devant le côté PSG du stade au coup de sifflet final, mais ont peiné à contenir les amateurs pendant plusieurs minutes après la remise du trophée.
Ils ont finalement réussi à les forcer à regagner les gradins, et les joueurs du PSG avaient déjà retraité vers leur vestiaire, semblant couper court aux célébrations devant leurs partisans.
Les joueurs ont finalement pu revenir sur le terrain avec le trophée une fois l'ordre rétabli.
Désiré Doué a inscrit un doublé et a préparé le but d'Achraf Hakimi. Khvicha Kvaratskhelia et Senny Mayulu ont également trouvé le fond du filet, permettant au PSG d'enregistrer le pointage avec le plus grand écart en finale des 70 ans d'histoire de la compétition.
Du grabuge dans les rues de Paris
À l'extérieur du stade, une brève altercation a eu lieu en première demie entre les fanatiques du PSG en liesse, qui ont lancé des fusées éclairantes, et les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser.
En haut des Champs-Élysées, un canon à eau a été déployé pour protéger la place de l'Étoile, près de l'emblématique Arc de Triomphe. La police a indiqué qu'une grande foule, qui ne regardait pas le match, a tenté de franchir une barrière pour entrer en contact avec les forces de l'ordre.
Dimanche, à 0 h 30, 131 arrestations avaient été effectuées, dont 30 pour effraction dans une boutique de chaussures des Champs-Élysées. Deux voitures ont également été incendiées près du Parc des Princes, a ajouté la police.
À la Place de la Bastille, des scènes de joie ont eu lieu : les partisans sont montés au pied de la célèbre colonne, chantant, dansant et tirant des fusées, tandis que les passants se joignaient à eux.
À un moment donné, les motos ont fait gronder leurs moteurs et la foule a applaudi en faisant le tour de la colonne. Il n'y avait pas de police à proximité et, à 1 h du matin, l'ambiance était joyeuse, sans tensions et avec beaucoup de chants.