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O.K., bien sûr, ça ne serait pas très logique de dire qu'on devrait accélérer le déroulement des Internationaux de tennis des États-Unis pour aller directement à la finale masculine entre Jannik Sinner — en tenant pour acquis qu'il est en santé — et Carlos Alcaraz, le 7 septembre.
Mais ça semble raisonnable, néanmoins.
« Nous en sommes conscients, a admis Novak Djokovic, ils dominent notre sport présentement. »
Quand le tournoi de simple se mettra en branle dimanche à Flushing Meadows — un coup d'envoi devancé par rapport à celui habituel du lundi —, plusieurs joueuses pourraient causer la surprise et atteindre la finale féminine.
Le top-3 mondial — composé, dans l'ordre, d'Aryna Sabalenka, Iga Swiatek et Coco Gauff — a raflé les trois derniers titres aux Internationaux des États-Unis, par exemple. D'autres anciennes championnes du dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, comme Naomi Osaka et Elena Rybakina, jouent bien dernièrement, et peut-être qu'une nouvelle étoile naîtra — la Canadienne Victoria Mboko, peut-être?
Sinner et Alcaraz se sont partagé les sept derniers titres du Grand Chelem.
Du côté masculin, il n'y a qu'un nom qui retient l'attention depuis l'époque du 'Big Three', et ce nom est 'Sincaraz', un surnom amusant faisant référence aux deux premiers joueurs au classement mondial qui ont gagné sept titres majeurs de suite, ainsi que neuf des 12 derniers.
Djokovic a gagné les trois autres pendant cette période.
Chez les dames, la situation est bien différente.
Les cinq derniers titres du Grand Chelem ont été remportés par cinq joueuses différentes: Swiatek (Wimbledon en juillet), Gauff (Internationaux de France en juin), Madison Keys (Internationaux d'Australien en janvier), Sabalenka (Internationaux des États-Unis en 2024) et Barbora Krejcikova (Wimbledon en 2024).
‘Sincaraz' sont les favoris à l'aube du tournoi.
« Sinner et Alcaraz, a dit Marcos Giron, un Américain qui pointe au 37e rang mondial et qui a affronté les deux tennismen, jouent à un niveau ridiculement élevé, chaque semaine. »
Jetez un oeil au classement mondial de l'ATP, lequel sera dominé par l'un des deux hommes à la conclusion des Internationaux des États-Unis. Regardez les titres. Regardez les deux dernières finales en Grand Chelem; Alcaraz a effacé un déficit de deux manches et sauvé trois balles de match avant de gagner les Internationaux de France en juin, puis Sinner a gagné en quatre manches à Wimbledon en juillet. Regardez le dernier tournoi de la série Masters 1000: l'Omnium de Cincinnati, où l'Italien n'a pas concédé la moindre manche en route vers la finale de lundi dernier, lors de laquelle il a dû abandonner en raison d'un malaise, concédant le trophée à Alcaraz.
Ce résultat a mis un terme à la série de 26 victoires de Sinner sur le ciment; Alcaraz était à l'origine de sa défaite précédente, aussi. L'Espagnol a soulevé son sixième trophée de la saison, et il a gagné 39 de ses 41 derniers duels.
Depuis le retour au jeu de Sinner en mai à la suite d'une suspension de trois mois pour dopage, l'Omnium de Cincinnati était le quatrième tournoi où les deux tennismen étaient inscrits. Et chaque fois, ils ont fait les frais de la finale.
Qu'est-ce qui rend les duels entre Sinner et Alcaraz aussi intrigants?
Ils frappent avec plus de puissance que quiconque. Le retour de Sinner se compare à celui du meilleur dans cette phase de jeu, Djokovic. Les amortis d'Alcaraz sont uniques au monde. Les deux tennismen ont des capacités athlétiques remarquables. L'Espagnol est peut-être le joueur le plus mobile sur le terrain. Les longs membres de Sinner lui permettent d'atteindre pratiquement chaque balle.
Qu'est-ce qui fait la différence entre eux et le reste du plateau?
« Leur confiance. Leur élan. Leur technique est pratiquement parfaite, a évoqué Sam Querrey, un ex-joueur américain qui a déjà atteint le carré d'as à Wimbledon et les quarts de finale aux Internationaux des États-Unis. Ils ont la capacité de hausser la puissance de leurs coups lorsque la situation l'exige. »